lundi 10 juin 2013

Retrospective - Interview de Tom PICCIRILLI - Borderline n°07 - mai 2007


Borderline: Votre roman « Un chœur d’enfants maudits » a été publié en France. Il s'agit de votre première publication. Pouvez-vous nous parler un peu de ce livre ?

Tom Piccirilli : « Un chœur d’enfants maudits » est, à la base, un roman original très noir avec des passerelles étranges entre le surnaturel et la singularité.
Il raconte essentiellement l'histoire d'une ville à proximité des marais du sud appelée Kingdom Come où la seule industrie spécialisée dans la distillerie d’alcool est une grande usine appelée le Moulin. Le propriétaire du Moulin est le résident le plus riche de Kingdome Come. Connu seulement sous le prénom de Thomas, il est le tuteur de ses trois frères siamois, unis par le front. Il doit agir contre toutes les différentes attaques surnaturelles pesant sur la ville. On dénombre des sorcières qui vivent dans le marais, faisant éclater des tempêtes, des tueurs mystérieux, des fantômes et son meilleur ami, un prédicateur, dont le pouvoir le dépasse souvent en lui faisant parler plusieurs langues. Comme je le signalais, en plus d'être mystérieux, le conte est agrémenté d'éléments noirs et il y a beaucoup d'humour et de satire sombre.

B : Auteur de plus d'une douzaine de romans et lauréat à quatre reprises du Bram Stocker Award, pouvez-vous nous parler de vous ?
T.P : J'ai commencé à publier des histoires d'horreur il y a un peu plus de vingt ans désormais et ai vendu mon premier roman peu de temps après avoir terminé mes études à l'université. Pendant les quinze dernières années j'ai publié des thrillers, des westerns, des romans d'horreur occulte et des romans de suspense, incluant The Deads Letters, Headstone City, November Mourns, The Night Class, A Lower Deep, Hexes, et très bientôt un thriller The Midnight Road. Le prix Bram Stoker est remis chaque année par l'association des écrivains d'horreur pour le travail accompli dans un certain nombre de catégories, incluant le Roman, la Nouvelle, le Recueil, l'Anthologie, la Poésie, etc. J'ai été honoré de recevoir quatre de ces récompenses durant ma carrière, pour mon roman « The Night Class », ma nouvelle The Misfit Child Grows Fat on Despair, mon premier recueil de poésie Student of Hell et pour l'anthologie de poésie que j'ai éditée The devil's wine, qui contient des poèmes d'écrivains tels que Stephen King, Peter Straub, Ray Bradbury, Jack Ketchum, Graham Masterton et beaucoup d'auteurs tout aussi importants.

B : Y a-t-il une raison pour laquelle la littérature fantastique vous attire ?
T.P : La vie est simplement trop pleine d'étonnement, de singularité, de bizarrerie et d’étrangeté pour pouvoir être complètement capturée par quoi que ce soit, si ce n’est la littérature fantastique. Je suis plus intéressé par l'essence mythique de la vie. C’est pour moi la vérité réelle de notre monde. La magie de cela, le mystère de cela. Plus on essaye d’écrire sur l'esthétique ou la beauté ou l'étonnement ou des frustrations profondes et la grande douleur de l’existence, plus on est conduit dans le royaume du fantastique. Il n'y a simplement aucune autre façon pour tenter d'englober l'énormité et la splendeur de la vie. Comme un enfant, cet étonnement a toujours été une puissance créatrice pour moi. J'ai toujours eu un besoin d’imaginer et c'est dans cette direction que mes fantaisies m’entraînent.

B : Où trouvez-vous votre inspiration ?
T.P : Partout. Dans tout. Dans les grands et petits détails du monde. Étrangers, amis, famille. Dans les films, la littérature, la musique, mon passé, une promenade dans le parc. Un artiste ou un individu créateur de n'importe quelle forme artistique se doit d'être ouvert, réceptif à tout. Cela peut parfois être douloureux de traverser la vie de cette façon, mais de cette douleur et dans nos joies nous découvrons quelles sont nos valeurs et quel sens peuvent avoir nos vies pour nous.

B : Pouvez-vous nous dire à quoi ressemble un jour dans la vie de Tom Piccirilli ?
T.P : Bien que quelques auteurs soient très disciplinés et puissent travailler plusieurs heures par jour, j'ai besoin de beaucoup plus de souplesse. J'écris par petits bouts durant la journée. Entre vingt et trente minutes à mon bureau à n'importe quel moment de la journée. Je peux alors prendre le temps d'aller lire ou regarder un film ou encore promener mes chiens dans le quartier. Quand j'ai terminé, je retourne à nouveau travailler. Ainsi, je peux aller rendre visite à des amis ou passer mon temps sur internet pour répondre à mes mails. Après quoi, j'écris un peu plus. C'est la seule façon pour moi de m'impliquer dans mon travail sans stresser.

B : La religion et la sorcellerie sont des éléments très présents dans votre roman, y a-t-il des raisons à cela ?
T.P : Si vous retournez plusieurs milliers d'années en arrière, à la source du système de croyance d'une culture, vous découvrez que la mythologie, l'archéologie, le folklore, la religion, la loi morale et la sorcellerie mènent tous au même endroit. J'ai toujours été fasciné par le changement des croyances au fil des siècles, la façon dont le mythe est considéré comme une réalité, comment les grandes religions du monde proviennent de la même rivière et élèvent maintenant des ennemis mortels. C'est déchirant, fascinant et irritant. J'ai voulu mettre dans le roman toutes mes interrogations concernant la nature des croyances et la foi, les batailles, le besoin qu'a l'homme de trouver Dieu. Et dans l'effort de trouver Dieu, comment il se trouve souvent, ou se perd lui-même.

B : L'influence du père sur le héros, mais aussi sur la ville parce que le fondateur de Kingdom Come est un symbole fort dans votre roman, le rapport avec la paternité et la disparition de personnes importantes forment et construisent la vie du héros, pouvez-vous nous expliquer les raisons de ce choix ?
T.P : L’essentiel de mon travail se concentre sur le thème du héros lequel doit gérer des incidents variés en rapport avec son histoire personnelle. Mon propre père est mort quand j'étais très jeune et le fait qu'il n'a pas été présent une partie de ma vie est quelque chose qui continue de m'influencer. Parce que j'ai très peu connu mon père, il est devenu une sorte de mythe pour moi, inchangé, mais omniprésent. Mes personnages ont affaire à cela également dans leur propre vie. L’absence de leurs parents a d’une manière ou d’une autre une répercussion sur leur évolution.

B : Votre dernier livre « The midnight road », « la route de minuit » sortira en juin prochain, pouvez-vous nous en dire quelques mots ?]
T.P : La route de minuit est un mélange original de crime et de surnaturel, qui décrit les aventures d’un enquêteur du service de protection de l’enfance qui meurt congelé dans un port mais est par la suite ressuscite. Il passe le reste du roman chassé par un tueur évasif et communique avec le fantôme d'un chien mort doté de paroles qui pourrait ou ne pourrait pas être l'ange de la mort. C'est principalement un roman psychologique avec du suspens, et probablement mon roman le plus « noir » jusqu'ici.

Plus d'infos sur l'auteur : Tom Piccirilli sur Wikipédia ou facebook

Le seigneur des guêpes - Iain Banks

http://www.livraddict.com/covers/20/20191/couv39890856.jpg
Présentation :
Ce livre paru en 1983, puis en France en 1984 et ressorti une nouvelle fois en 2005 (en tous cas, c'est ce que je lis sur l'exemplaire que je possède) a la particularité d'être le premier de Iain Bank, auteur écossais, de genre. Ce roman fut un succès. Ce livre est une plongée terrible dans la folie d'une famille où l'un des enfants a assassiné trois autres enfants avant ses dix ans.

Les premiers mots :
Les mats de sacrifices.

Genre : Horreur
Nombre de pages : 223

Mon avis :
Frank, le personnage principal vit sur une île déserte, lieu surprenant de culte étrange, de chasse animale.
Cette île forme un huit-clos où l'horreur est derrière chaque pensée, chaque acte du héros. Sa vision du monde est déformée par l'existence d'un père fou et une mère absente. L'existence même du héros se résume par l'absence : aucun état civil, pas de déclaration légale quant à sa naissance. Franck rythme alors sa vie avec immaturité, violence et instabilité.

Au delà des apparences, "le seigneur des guêpes" est un livre écrit de façon remarquable : des scènes difficiles se disputent à celles chargées d'émotion. Franck est un jeune héros, sans véritable limite, sinon celles générées par l'île, sorte de forteresse personnelle dont les portes sont accessibles via des rituels sanglants. Franck fait preuve d'une vision du monde à l'opposé de la nôtre, dont les valeurs les plus simples y sont... décalées
Ce livre est riche de symboles sur l'adolescence, la mort, l'absence, une sorte de quête vers l'état adulte, mettant en avant les obsessions de Franck. Le style est fluide, précis et détaché à la fois, ce qui donne des passages surréalistes.
Un très bon compromis entre le roman populaire et le roman de genre : original et féroce.
8/10

mardi 4 juin 2013

Les seigneurs des runes - David Farland


Résumé :
Fallion Orden, le fils de Gaborn, "le roi de la Terre" est emprisonné dans le nouveau monde issu de la liaison entre deux autres. Or un démon, le seigneur Désespoir y règne et il n'a qu'une envie s’emparer de l’univers.
Les amis et proches de Fallion vont tenter de l'aider.
Cependant les runes s'ont désormais utiliser de façon différente :  au lieu de canaliser les attributs et les pouvoirs, elles peuvent augmenter les émotions ou la souffrance et ce seigneur Désespoir va les utiliser pour arriver à ses fins. Fallion sera la première victime...


Les premiers mots :
"Les runes d'empathie"

Genre : Fantasy
Nombre de pages : 445

Mon avis :
La série avait brusquement cessé de paraître en 2001ou 2002 et ce après 4 livres publiés. A l'époque, le gros lecteur de Farland que j'étais tirait un peu la tête : la série s'arrêtait en plein milieu et aucun info ne filtrait auprès des libraires. Amertume...
Bref, la série a non seulement repris et, cerise sur le gâteau, continue avec la nouvelle génération qui suit Gaborn, directement en poche en plus.
Pour ceux et celles qui ne connaitraient pas encore cette agréable série, Farland a réalisé un monde où la magie est basée sur des runes. Ces dernières permettent de transférer des attributs (intelligence, endurance, charisme...) d'un individu à l'autre. Ce transfert ne s’opère qu'une fois et le réceptionnaire des attributs voit ces pouvoirs physiques ou intellectuels augmenter de façon considérable. Il a l'obligation de veiller sur les dédiés, ceux qui lui ont offert cet attribut, s'il ne veut pas voir ce lien se détériorer.
La ressemblance avec un jeu de rôle s'arrête là et ce système magique est si cohérent qu'il fascine. Farland le maitrise et sait l'utiliser pour générer l'émotion à travers ses personnages.
A quoi peux-t-on juger une bonne série ?
Comme pour un film : à la qualité de son méchant, en autre et aussi à un travail efficace de son auteur quant à l'univers qu'il construit et développe. Les intrigues sont bien menées, les personnages sont attachants, à la limite de l'archétype tout de même, un bon méchant bien méchant, un gentil un peu fallot qui en prend plein la figure et qui va réussir à mordre un peu.
La série avec Gabord tient la route sans transformer le paysage de la fantasy, mais elle a su apporter un petit plus avec sa magie.
Ensuite, il y a un changement de génération, Gabord laisse place à son fils Fallion dans "Les fils du chêne", suivi de "Les mondes liés" et la tension monte de plus en plus. On observera une mise en place des intrigues et des nouveaux personnages sur ces deux tomes en peu lente tout en restant plaisante à lire. Pour ce qui est de "Le labyrinthe de Rugassa", le livre est dans la continuité de l'univers et de la magie développée par Farland, à cette différence qu'il développe la magie du côté des émotions, en particulier de la souffrance.

Au final, avec ce livre, nous avons une histoire plutôt bien racontée, mais on découvre tout de même des personnages manquant de précisions ou de claretés dans leur objectif respectif. Ce changement de génération dans la série n'a pas le même souffle épique que la génération Gaborn, où l'on découvrait des personnages durs, ébranlés par leurs actes ou déchirés par leurs convictions...

6/10

samedi 25 mai 2013

Le dos au mur de Christophe Lambert

Le dos au mur de Christophe Lambert est sorti chez intervista jeunesse quelques années auparavant. Autour de 6 euros, c'est un prix tout à fait abordable pour un poche, un roman de sf/anticipation et orienté jeunesse. Pour un peu plus de 245 pages et cette sommes, on se doute qu'il s'agira d'une lecture rapide et, on l'espère plaisante.
Ce fut une lecture rapide : les enjeux sont clairs dés le début, le sujet est d'actualité dans la mesure où l'auteur extrapole sur de nombreux sujets liès aux Etats-Unis : l'immigration clandestine, les médias.
Les média présentés sont le journalisme à sensation et  la téléréalité, ce qui d'une certaine manière, sont très liès ainsi que les dérives.
L'élément déclencheur est la misère humaine : un jeune garçon va vouloir aider son père qui s'est endetté pour lui auprès d'un mafieux local. Pour cela, il va participer à la course.
Par beaucoup d'aspects, ce livre m'a fait penser à Running man de Stephen : la télévision, la délation de la population... en beaucoup moins violents, mais il y a tout de même certains passages assez pêchus ;)
Un livre sans surprise réservé à un public ado, ce qui n'est pas sans surprise également
6/10

Loup y es-tu ? de Henri Courtade

"Loup, y es-tu ?" de Henri Courtade est un roman que l'on pourrait qualifié de fantasy contemporaine, avec la couverture un peu orientée bit-lit.
La quatrième de couverture est intéressante, la prix aussi : 7 euros et quelques, cela serait dommage de se priver.
Pour l'anecdote : des fois, je repère des bouquins et je mets plusieurs semaines (sinon plus) avant de les acheter. Il arrive que certains coups de coeur ne le sont plus quelques temps plus tard et le bouquin est écarté.
Ce bouquin faisait parti des choix effectués, mais pas des achats impulsifs, ceux auxquels nous ne réfléchissons pas...
Bref. Le livre finit dans ma besace parce que les deux-trois premières pages me parlaient bien.
Je lis donc. Je me fais plaisir : les premiers chapitres touchent juste et bien. Les personnages sont bien foutus : les Nains sont touchants par leur humanité et ce qu'ils ont traversé, le Loup est très bon, la Sorcière s'en sort très bien également.
Ces premiers chapitres concernaient la mise en place de l'intrigue : on assiste à des évènements importants quant à des personnages de conte et la manière d'aborder les choses par l'auteur était efficace.
Et puis, à un moment, j'ai perdu le fil, il manquait un rythme prenant dans les derniers chapitres, un souffle épique, nerveux, quelque chose qui vous prend aux tripes.
Dans l'ensemble, une agréable lecture, un récit cohérent, mais des passages un peu trop convenus et sans surprise, alors que le début commençait merveilleusement bien.
6/10

Le dernier oracle de Rollins, oui, mais...


Ce que l'on peut aimer dans Rollins : le mélange des genres : aventure, extrapolation sur les recherches scientifiques, implication des mythes. Bref, on est dans le roman populaire par excellence et que j'apprécie : il y a suffisamment d'informations qui stimulent à la fois l'intérêt du lecteur et son intelligence. Avec le dernier oracle, j'ai fait quelques découvertes sur des lieux considérés comme les plus pollués au monde en Russie ou en Chine... Pourtant, ce n'est pas l'intérêt écologique du bouquin qui prime, mais plutôt les approches que l'auteur propose et ce en réalisant un bouquin intéressant. 
Intéressant, mais...
Car il y a tout de même quelque chose qui me gêne dans ce bouquin et qui ressort de plus en plus au cours de mes lectures de la série Sygma : les héros sont forts, intuitifs, intelligents et bénéficient d'une structure ultra secrète débordante de moyens techniques et financiers pour lutter contre les méchants... Pour infos, certains personnages sont dans des marécages radiocatifs et a priori s'en sortent bien à l'issu puisque cela n'est pas évoqué à la fin de livre...
Là, je dois dire que cet aspect a quelque chose de lassant : "Le dernier oracle" bénéficie d'une mécanique un peu trop huilée, tout est bien balisée. J'ai failli lâcher le bouquin parce qu'il n'y avait pas la petite magie entraînante au 4/5. J'ai continué et oui, j'ai apprécié, mais sans plus...
5/10



dimanche 12 mai 2013

Tsunami mexicain de Joe Lansdale


 Une aventure de Hap et Léonard...
Hmmm...
Pas de concession : c'est un mauvais roman, rien à voir avec les premiers épisodes où l'humour tenait la route, les dialogues étaient bien foutus et calibrés. Ici, l'intrigue ne tient aucune promesse dans la mesure où il ne faut pas la chercher : c'est plat, ça dézingue, ça baisouille, ça blablate, bref, du remplissage de pages très mal pensé, très mal écrit. L'aperçu de la misère de certains villages mexicains sentait le vécu (un bocal à confiture pour boire le café...) et ces rapides passages interpellent au milieu du reste parce que ça tient la route.
On est très loin de la qualité de "Les marécages" du même auteur.
J'espère que "Diable rouge" tiendra ses promesses...
note : 1/10 pour la couv et le prix du papier.


Sérénitas de Philippe Nicholson

Dans un futur assez réaliste, Paris est une ville où l'insécurité, la corruption et pas mal d'autres petites tracasseries ( lobbying de grosses entreprises par exemple) pourrissent le quotidien des habitants et c'est peu de le dire. Nous découvrons un monde où la fracture est très net entre pauvres et riches. Il ne s'agit pas d'un étalage de bons et de mauvais sentiments : le héros principal vit ce quotidien avec une menace non négligeable : s'il ne bosse pas mieux, (entendez "s'il ne rentre pas dans le rang"), il perdra son boulot, n'aura pas droit aux protections sociales qui y sont liées, bref, c'est la promesse d'une descente aux enfers...
L'idéal est de vivre dans des quartiers d'affaires avec la sécurité qui va avec : couverture sociale, assurance maladie, bon salaire, bonne école.
Cela a un coût et un journaliste va se trouver pris dans un piège monstrueux où l'état français est si endetté qu'il va chercher à vendre une part de son territoire à des entreprises...
L'histoire de ce bouquin passe par ces grandes lignes et l'intrigue est bonne, le futur n'est pas si éloigné : l'auteur extrapole dans les extrêmes des situations plus ou moins existantes...
Sérénita est un bon bouquin.
9/10

Le baron noir d'Olivier Gechter

Sinon le salon de Bagneux était très sympa et très agréable, de bonnes rencontres, de bons achats et de bonnes lectures en perspective, je ne peux que conseiller la lecture du livre d'Olivier Gechter "Le baron noir", mélange d'uchronie et de roman d'aventure, c'est chez les éditions Céléphais pour 9 euros, ce sera dommage de se priver d'un bon bouquin avec une belle couverture...
8/10