mercredi 31 décembre 2014

Quelques chroniques du roman

Voici quelques chroniques tout à fait sympathiques du roman "le dernier jardin" :

Fantastinet
zordar.over-blog.com
Chronique des temps futurs


L'article dans Ouest France
Une nouvelle intitulée "Dans les ombres", en lecture sur le site de Libération
Vous pouvez télécharger une nouvelle "Le dessinateur" paru dans la revue Elegy.
Il s'agit d'un fichier epub en téléchargement libre, sans drm :)
Pour le téléchargement, c'est sur google drive : "Le dessinateur".
une première chronique : Les lectures de Pampoune

jeudi 10 juillet 2014

Le dernier jardin est sur Priceminister à 5€


Les exemplaires de mon roman " Le dernier jardin" sont en vente sur priceminister : Le dernier jardin sur priceminister
Le livre est au prix de 5 + 3,05€ de frais de port, ajoutez à cela marque-page et un exemplaire du fanzine Borderline d'une valeur de 4€, selon les disponibilités des numéros sortis.
Sans oublier que les chroniques recensées sont ici : 
les chroniques
De la lecture agréable pour l'été.

samedi 22 février 2014

Points chauds de Laurent Genefort

   Quand en septembre 2019, deux "bouches" , comprenons des trous de vers dans l'espace temps, se pointent sur notre bonne vieille Terre, pas mal de choses vont évoluer et surtout quand elles essaiment un peu partout et qu'elles dégueulent des Aliens par milliers, des grosses, des petites, des bidules, des moches et plein d'autre joyeusetés, forcément, il va y avoir des gros changements.
   Le roman adopte une alternance de différents points de vue et de chapitres : personnages, mais aussi sous formes de news et infos recueuillies sur la toile.  On retrouve quelques points communs avec Max Brooks et ses zombies dans son approche et on se fait plaisir.
   Lorsque j'ai découvert Génefort, c'est avec Arago, un roman SF avec une multitude de personnages aux histoires distinctes, mais qui était une véritable découverte : roman dense, délirant tout en restant populaire, c'est à dire accessible et surtout divertissant.
C'était en 1995 et depuis Arago a laissé place à un petit frère : on retrouve cette richesse avec surtout beaucoup plus de maturité. Les écosystèmes étranges ont laissé place à des bouches, phénomènes étranges, dans un univers bien connu et palpable qui est le notre. Les descriptions un peu longuettes ne sont plus là : le récit est concis, chaque phrase est le petit mécanisme qui donne à l'ensemble une cohérence agréable et jouissive. On se régale avec ce bouquin, c'est court et bien mené. On voyage en Sibérie, en Afrique avec l'émotion et le dépaysement qu'il faut. Roman qui évoque le déracinement et d'une certaine manière la perte dans un contexte qui n'est pas si lointain que cela.

Qu'il s'agisse de Léo, Prokopyé ou Raji et encore Ariadne (Ariadne/Ariane, y a comme qui dirait un fil conducteur..., je n'en écris pas plus), les héros  de Laurent Genefort sont habités d'une humanité sincère : ils s'interrogent sur leur avenir et d'une certaine manière le nôtre. Et s'il fallait résumer ce bouquin, ce serait : plaisir avec des touches de ravissement.
Pas besoin d'en faire des tonnes, ça sonne juste et c'est largement suffisant.
A lire sans modération
Le guide de survie est un plus qui se laisse lire tranquillement...
Note : 9,5/10


dimanche 9 février 2014

La guerre du jour de Peter V. Brett


Le dernier roman de Brett est sorti depuis quelques jours et il fait suite à la lance du désert.
Le premier chapitre commence par la présentation d'Innavera, gamine  vivant dans la ville de Krasia proche du désert. Très vite, la petite est promise à devenir une magicienne importante, sinon l'une des plus attendues depuis des siècles. On comprend que l'on se dirige vers un récit initiatique.
S'ensuivent des scènes d'exposition sur la relation entre Arlen et Renna ainsi que la situation sur Pontrivière et ses régions. Pas ce qu'il y a de plus palpitant, mais cela permet de se remettre dans le contexte et se reappropier les héros découverts en 2009.
La partie de l'apprentissage d'Innavera va donner lieu à une lecture pas désagréable avec la découverte d'une société obsédée par le sacrifice et la violence envers les "alagais", les démons. A mesure que l'héroïne mène son apprentissage, elle va mener son chemin à travers les intrigues politiques la caste des "Dama'tings", ces femmes capables de lire l'avenir.
Certains passages ne sont pas sans rappeler la situation des femmes dans certains pays du monde contemporain : l'excision, le viol, les interprétations de coutumes ancestrales déformées par une vision réduite de quelques uns, les hommes sacrifiés pour des causes perdues et sans véritable vision à long terme. Il s'agit autant de sujets que l'auteur traite à sa façon à travers le personnage d'Innevera. Cela fonctionne bien.
Ensuite, le roman va rapidement faire le lien avec les évènements passés avec Jardir et par la suite Arlen.
Mais...
C'est poussif.
Ah nous savons qu'untel est amoureux d'untel ça, pas de soucis. Certains passages m'ont même fait penser à de mauvaise bit-lit où les dialogues sujet/verbe/complément s'enchaînent de façon régulière, creusant un peu plus la médiocrité des personnages et donc du roman.
Je voyais les pages défiler en me disant "C'est une trilogie ou une série fapette ( Je fappe, tu fappes, l'auteur se fappe ?", parce que c'est le cas. Ah, on sait que les damatings, après avoir effectué les danses du coussin, savent éveiller la sexualité de ces guerriers couverts de sang et d'ichor du démon, on sait qu'elles doivent partager la couche avec d'autres femmes avec le même homme, on sait plein de choses et surtout on découvre que ce bouquin devient un pavé insipide, chargé de redondances, de platitudes, de coucheries mal foutues avant de revenir une soixantaine de pages avant la fin à un sursaut de plaisir (et encore, il faut se forcer...)
Même la traduction ne m'a pas paru inspirée : des expressions qui ne sonnaient pas justes : Arlen devenait un gosse inquiet quand sa petite femme colérique allait taper du méchant ou lorsque Jardir lutine sa tendre manipulatrice entre deux combats. Tout ça manque de sérieux et de crédibilité et le plaisir de la lecture déjà mince sombre dans les Abysses de Nie, la p'tite cachette des démons et autres métamorphes...

Et la fin...
Abyssale, pas d'autre mot...

Une petite note : 1/10